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Conditions de travail (1) Les relations avec les collègues et les supérieurs hiérarchiques et les exigences émotionnelles

samedi 16 juillet 2016

L’enquête sur « Les relations avec les collègues et les supérieurs hiérarchiques et les exigences émotionnelles » fait partie de l’enquête Conditions de travail menée par le Ministère du travail de 1978 à nos jours. Plusieurs items sont retenus : 8 items pour les relations avec les collègues et les supérieurs hiérarchiques ; 5 items pour les exigences émotionnelles. À chaque nouvelle enquête, on s’aperçoit que le travail devient de plus en plus interactif, avec les collègues, les supérieurs hiérarchiques ou avec le public. Cela entraine une augmentation du stress. On doit de plus en plus souvent faire appel à la maitrise de soi. L’enquête est le point de vue et les connaissances du salarié sur son travail et de celui de l’employeur (échantillon de 34 000 personnes). Les résultats sont ventilés par sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle, secteur d’activité, type d’employeur. À condition identique, les résultats concernent les années 1984, 1991, 1998, 2006 et 2013. La deuxième partie abordera les désaccords et tensions ainsi que l’autonomie collective et la participation

I - Les relations avec les collègues et les supérieurs hiérarchiques

  • Se faire aider dans son travail : 65,7 % de salariés en 2013 ont la possibilité de se faire aider dans leur travail (58,5 % en 2005) ; 79,5 % de salariés (73,5 % en 2005) dont 83,6 % pour les hommes et 75,4 % pour les femmes peuvent se faire aider par les personnes avec qui elles travaillent ; 50,4 % (41,6 % en 2005) par d’autres personnes de l’établissement et 28,2 % (21,7 % en 2005) par les personnes externes à l’établissement.
  • Bienveillance et appui des collègues : En 2013, ils sont 52,7 % des salariés (56 % des hommes et 49,3 % de femmes) d’accord pour dire que leurs collègues de travail les aident à mener leurs tâches à bien ; et 48,7 % (51,8 % des hommes et 45,5 % de femmes) pour dire que leurs collègues sont amicaux…
  • Attention et appui du supérieur hiérarchique : 53,5 % de salariés en 2013 sont d’accord avec la proposition suivante « mon supérieur prête attention à ce que je dis » et 55,5 % d’accord avec celle-ci « mon supérieur m’aide à mener à bien mes tâches ».
  • Travailler seul : 32 % de salariés en 2013 déclarent travailler toujours seuls (37,4 % de femmes et 26,7 % des hommes), 22,4 % souvent seuls (21 % des femmes et 23,7 % des hommes).
  • Continuité du collectif de travail : 25,6 % des salariés déclarent que, depuis un an, certaines des personnes avec qui ils travaillent ont changé.
  • Impression de faire partie d’une équipe : 40,7 % des salariés éprouvent toujours le sentiment de faire partie d’une équipe durant leur travail.
  • Supervision : 12,5 % des salariés déclarent que la supervision du travail d’autres salariés est leur tâche principale. Bien sûr, ce chiffre varie en fonction de la catégorie socioprofessionnelle (32,8 % sont des cadres, 22,8 % sont des professions intermédiaires, 8,2 % sont des employés, 6 % sont des ouvriers).
  • Lieu principal de travail : 71,5 % de salariés déclarent passer la plus grande partie de leur temps de travail dans l’établissement qui les emploie (64,5 % des hommes, 78,7 % des femmes).

II - Exigences émotionnelles

  • Contact avec le public : en progression constante depuis 1991. Ils sont 70,8 % de salariés à déclarer être en contact direct avec le public, dont 68,6 % de cadres, 76,3 % de professions intermédiaires, 85,2 % d’employés, 48,3 % d’ouvriers. Les salariés hommes sont 68,3 % pour les cadres, 73,3 % pour les professions intermédiaires, 85,2 % d’employés et 48,3 % d’ouvriers. Les salariés femmes sont 73,4 % pour les cadres, 83,1 % pour les professions intermédiaires, 85,9 % pour les employées intermédiaires et 36,6 % pour les ouvrières.
  • Contact avec le public de vive voix ou par téléphone : 68,5 % des salariés déclarent toujours être en contact de vive voix ou en face à face avec le public et 2,7 % le sont toujours par téléphone. Ils sont 61,8 % d’hommes salariés à déclarer être toujours en contact de vive voix ou en face à face avec le public et 23,6 % le sont toujours par téléphone. Elles sont 73,9 % de femmes à déclarer être toujours en contact de vive voix ou en face à face avec le public et 29,2 % le sont toujours par téléphone.
  • Être en contact avec des personnes en situation de détresse, devoir calmer les gens : 44,4 % de salariés déclarent être en contact avec de personnes en situation de détresse (37,9 % en 2005), et 53,3 % de l’ensemble des salariés déclarent devoir calmer les gens (46,6 % en 2005). Les hommes sont 36,9 % en contact avec des personnes en situation de détresse et 48,5 % à devoir calmer les gens. Les femmes sont 52 % en contact avec des personnes en situation de détresse et 58,2 % à devoir calmer les gens.
  • Cacher ses émotions et éviter de donner son avis : 12,9 % des salariés déclarent devoir toujours cacher leurs émotions dont 9,5 % d’hommes et 16,4 % de femmes. 4,6 % d’hommes et 6,9 % de femmes déclarent devoir cacher leurs émotions.
  • Avoir peur pendant son travail : 2,4 % des salariés déclarent avoir toujours peur pendant leur travail pour leur sécurité et celle des autres (2,8 % pour les hommes et 2 % pour les femmes).

Références :