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Contrat d’autonomie

dimanche 26 juin 2011

Les chiffres

Créé en 2008 dans le cadre du « Plan Espoir Banlieues », cet outil est destiné aux jeunes de 16 à 25 ans peu ou pas qualifiés dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. Il visait à proposer à 45 000 jeunes, avant la fin 2011, un accompagnement (CDI, CDD de plus de 6 mois, contrat de professionnalisation ou d’apprentissage) vers un emploi durable par l’embauche, la création d’entreprise ou la formation qualifiante par des opérateurs publics ou privé.

Pendant six mois (renouvelables une fois), le jeune qui signe un contrat perçoit une bourse mensuelle de 300 euros, participe à des ateliers de consolidation de la motivation et rencontre son référent une fois par semaine. Lors de la phase d’insertion dans une action effective, il continue d’être suivi mensuellement, le référent servant de médiateur pour surmonter les éventuelles difficultés entre le jeune et son employeur et assurer la pérennité de l’insertion. Des aides à la formation, à l’équipement, et à la mobilité peuvent être mobilisées en début de période.

Différentes modes d’entrée dans le dispositif
Selon les territoires, le dispositif a été confié, sur appel d’offres, surtout à des opérateurs privés (entreprises de travail temporaire, organismes de formation) et à des missions locales, l’articulation avec les agences du Pôle emploi n’étant pas toujours aisée. Les opérateurs sont en partie rémunérés aux résultats obtenus. Ils devaient toucher un public non inscrit ou non suivi par le service public de l’emploi. On connait par l’étude de la DARES les modalités d’accès à ce contrat :

Candidatures spontanées
=>23 %
Autre - non renseigné
=>22 %
Missions locales
=>21 %
Orientation pôle emploi
=>14 %
Relations familiales et amicales
=>12 %
Contacté par l’opérateur
=>7%

Dans les faits, le public accueilli était souvent déjà connu du service public de l’emploi, motivé et moins éloigné de l’emploi que prévu : la recherche de résultats tangibles y incitait. Il avait en moyenne 21 ans ; 2 %, par dérogation avaient plus de 25 ans ; 51 % n’avaient pas obtenu de CAP-BEP ; 15 % avaient au moins le baccalauréat, près de 3% un diplôme de niveau Bac + 2.

En avril 2010, soit après vingt mois d’existence, 28 000 contrats ont été utilisés. Actuellement, 14 000 sont en cours. 8 000 nouvelles entrées étaient prévues pour 2011. Le coût moyen d’un contrat est de 8 000 euros.