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Image et réalités du chômage

mercredi 5 juin 2013

On sait que dans ces années de crise de l’emploi, les trois quarts des recrutements se font en CDD, pratique devenue quasi habituelle, se surajoutant à la période d’essai.

L’actualité du chômage est on ne peut plus dure en ce moment avec plus de 3,2 millions de chômeurs sans aucun travail et et bien plus avec les chômeurs en activité réduite ou momentanée.

Dans les médias, elle se focalise, en plus des chiffres globaux, sur les plans sociaux : Arcelor Mittal, PSA, Good Year, etc. Dans chacun de ces cas dramatiques, ils touchent nombre de salariés et atteignent fortement le tissu économique et social local.

Percevoir tous les arbres de la forêt

Cependant, la part des plans sociaux dans les entrées en chômage ne fait que diminuer relativement, alors que les autres motifs augmentent fortement.

En mars 2013, sur 486 700 inscriptions au chômage (données CVS), les entrées pour licenciements économiques sont 13 700, soit moins de 3 %.
La cause massive des entrées en chômage est la fin des contrats précaires : CDD (123 000), interim (28 000), saisonniers.

On sait que dans ces années de crise de l’emploi, les trois quarts des recrutements se font en CDD, pratique devenue quasi habituelle, se surajoutant à la période d’essai. D’autre part, l’interim est en baisse,, -12,6 % entre mars 2013 et mars 2012 (-15 % dans l’industrie, -14,5 % dans le bâtiment, -10 % dans le commerce, -2 % dans les transports…), donc retrouver un contrat d’interim devient plus difficile.

Deux éléments centraux de la réalité actuelle qui expliquent ces nombreuses entrées au chômage pour fin de contrat ou de mission.