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Insertion professionnelle des jeunes diplômés

dimanche 16 décembre 2012

Quand ils choisissent de s’insérer professionnellement, les possesseurs d’un diplôme universitaire professionnalisé s’en sortent bien : leur taux d’insertion est élevé, avec une légère prime à la licence professionnelle.

Les résultats sont issus de la troisième enquête nationale sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’université, réalisée entre décembre 2011 et avril 2012 auprès des universités. Elle a porté sur les diplômés 2009 de DUT, de licence professionnelle et de master. L’objectif est d’évaluer la situation professionnelle, 30 mois après l’obtention du diplôme, des diplômés entrés immédiatement et durablement sur le marché de l’emploi après l’obtention de leur diplôme, soit 12% des diplômés DUT, 55% des licences professionnelles et 39% des diplômés d’un master.

Cette évaluation est faite au travers de quatre indicateurs - le taux d’insertion, la part d’emplois de niveau cadre ou professions intermédiaires, la part d’emplois stables et la part d’emplois à temps plein - par domaine (Droit-Economie-Gestion, Lettres-Langues-Arts, Sciences humaines et sociales, Sciences, Technologies et Santé) et par discipline du diplôme.

Poursuite d’études et insertion professionnelle pour les 3 diplômes

On voit ainsi que les diplômés DUT choisissent dans leur grande majorité de poursuivre des études, alors que la licence professionnelle et le master sont majoritairement des diplômes terminaux.

Quand ils choisissent de s’insérer professionnellement, les possesseurs d’un diplôme universitaire professionnalisé s’en sortent bien : leur taux d’insertion est élevé, avec une légère prime à la licence professionnelle, prime que l’on retrouve aussi pour la stabilité de l’emploi et les emplois à temps plein. En revanche, les niveaux des emplois et la mobilité dépendent du niveau de diplôme (cf sur le graphique les 3ème et 6ème groupes de colonnes).

D’autre part, l’insertion dépend aussi du domaine du diplôme : droit-économie-gestion et sciences-technologies-santé ont de meilleurs taux que sciences humaines et sociales et que lettres-langues-arts. Mais sans que l’écart soit cependant très fort, au moins au niveau des masters : 92 % pour les deux premiers domaines, 88 % pour sciences humaines et sociales et 85 % pour lettres-langues-arts. On retrouve cependant aussi une différence de type d’emplois, plus d’emplois de niveau cadre ou profession intermédiaire, plus souvent stables et à temps plein pour les deux premiers groupes que pour les deux autres.

Cette étude confirme ainsi, encore une fois, l’atout diplôme pour l’emploi. Elle montre aussi que les universités, quand elles créent des diplômes professionnalisés, sont des lieux préparant favorablement à l’accès à l’emploi.