La Franche-Comté dispose depuis le début de la semaine d’un Service public régional de la formation (SPRF). Objectif : amener davantage de personnes à un niveau de qualification plus élevé et permettre notamment aux personnes effectuant une formation de ne pas avoir à faire plus de 40 kilomètres. Une politique qui induit un nouveau maillage du territoire et l’obligation, pour les structures retenues, d’assurer aussi un accueil sur des territoires ruraux.

Cette politique nouvelle a également pour originalité de proposer aux candidats un sas d’entrée, qui leur permet de définir un plan de formation personnel dans le temps, en évitant les ruptures. En contrepartie, les organismes de formation, qui travaillent avec la région, n’ont plus la main sur le calendrier et le contenu de leur catalogue, mais disposent de contrats sur cinq ans.

La Franche-Comté s’est inspirée de l’expérience de quatre autres régions Bourgogne, Champagne-Ardenne, Poitou-Charentes et Picardie, mais estime être allée plus loin.

La région a défini 9 territoires et poussé l’individualisation des parcours. L’assemblée plénière a validé le choix des organismes de formation, l’achat des formations (19,2 millions d’euros pour une année pleine pour les formations allant des savoirs de base au CAP) et la rémunération annuelle des candidats à la formation (9,7 millions d’euros).