« Je suis frappé par la cohabitation de deux types de sociétés, l’une officielle que nous connaissons, l’autre plus souterraine qui vit d’aides, de travail au noir et de réseaux. Elles ont des fonctionnements parallèles.

« C’est une vraie préoccupation sur la fragmentation de notre société avec ce paradoxe de gens qui sortent plutôt bien de la crise puisque la France a de bons amortisseurs sociaux et de gens en cours de déclassement et de marginalisation… Notre société est en tension et en usure physique… »

« Un fossé s’est creusé entre le citoyen et l’Etat. Les personnes qui frappent à notre porte se sentent dépassées par des lois devenues trop complexes ». (Le Monde 22-02-2010)

Un médiateur qui réfléchit et ne se contente pas d’aligner des chiffres de recours. On ajoutera à ce propos dense cette réflexion d’un de nos lecteurs :

« Tous ces signes de désarroi ne sont-ils pas aussi la manifestation d’une société gâtée, inconsciente de ses privilèges, malade d’excès de social au moins autant que de manque de social. Les lois (y compris sociales) qu’on vote en France pour nous caparaçonner sont en réalité un écran de plus entre nous et la réalité et donc ces lois sont anxiogènes car elles éloignent le règlement de nos maux alors que les citoyens en attendaient une réponse ».