Au sommet social du 18 janvier, deux sortes de conclusions :
1/ Les mesures d’urgence à court terme
- Développement du chômage partiel grâce à des simplifications administratives et des crédits budgétaires supplémentaires de l’ordre de 100 millions d’€.
- Développement de l’usage des dispositifs « former plutôt que licencier » pour les secteurs en crise (40 millions).
- Embauches de 1 000 CDD à Pôle Emploi.
- Chômeurs de très longue durée (2 ans et plus), nouveau plan d’accompagnement, 150 millions.
- Zéro charges pour les jeunes embauchés dans les TPE, pendant 6 mois.
- Le président a aussi annoncé une réforme radicale de la formation professionnelle et la recherche d’une amplification des contrats en alternance.
Pour la CFDT ce sont des « avancées utiles, mais insuffisantes et dont le financement n’apparaît pas clair et pour FO, les syndicats ont « engrangé une série de choses », mais cela« "ne va pas modifier fondamentalement la situation économique et sociale ».
Ces deux organisations avaient d’ailleurs réclamé avant le sommet des mesures proches de ce qui est retenu par le chef de l’Etat.
La CGT estime que ces mesures n’auront aucun impact sur l’emploi.
2/ Deux projets à moyen terme
Le président de la République a annoncé vouloir mettre en œuvre prochainement la création d’une « TVA sociale », idée contre laquelle toutes les organisations syndicales se sont élevées, à la fois sur la forme, (décision trop rapide) et sur le fond (baisse du pouvoir d’achat, notamment). (Voir article sur le site)
Le président a aussi évoqué avec précaution la question des accords dits de compétitivité où la négociation d’entreprise porterait sur le triptyque : emploi-temps de travail-salaire.
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