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Dialogue social dans la coiffure

dimanche 21 avril 2013

10 États membres de l’UE mettent en cause un accord sectoriel. Une telle opposition en amont ne s’était jamais produite jusqu’à présent et constitue un dangereux précédent. Le dialogue social prend un mauvais chemin.

Les partenaires sociaux européens du secteur de la coiffure (UNI-Europa Hair & Beauty Care côté travailleurs et Coiffure EU côté employeurs) ont signé, en avril 2012, un accord-cadre visant à améliorer les conditions de travail des quelques 1,5million de travailleuses et travailleurs des 400 000 salons de coiffure que compte l’UE. Cet accord contient une série de dispositions en matière de prévention et de protection de la santé sur le lieu de travail, d’environnement de travail, de normes de sécurité, de qualification du personnel et d’harmonisation des conditions de travail (concernant, par exemple, la manipulation des produits cosmétiques, la protection des voies respiratoires, etc.).

Pour renforcer l’application de cet accord, les partenaires sociaux ont demandé à la Commission européenne de proposer au Conseil de le rendre obligatoire dans les États membres de l’UE, en le transformant en directive.

Avant même que la Commission n’ait pris la moindre initiative, 10 gouvernements lui ont annoncé qu’ils s’opposeraient à toute éventuelle réglementation dans ce domaine. Il s’agit des gouvernements des pays suivants : Royaume-Uni, Pologne, Pays-Bas, Allemagne, Finlande, Estonie, Roumanie, Suède, Croatie, Slovénie

Une telle opposition en amont ne s’était jamais produite jusqu’à présent et constitue un dangereux précédent. Le dialogue social prend un mauvais chemin.