Le déficit public a été ramené à 2,6 % du PIB en 2017 au lieu des 2,9 % prévus par l’INSEE. C’est une bonne nouvelle car la France passe ainsi sous le seuil des 3 % exigé par les traités européens. C’est une première depuis 10 ans et nous le devons à une croissance soutenue. Notre pays devrait sortir de la procédure de déficit excessif engagé par l’Union européenne car elle accumule 2 années sous la barre des 3 %.

Mais, d’autres indicateurs sont moins bons. Il s’agit de la dette publique qui repart à la hausse, à 97 % contre 96,6 % un an auparavant. De même, les dépenses publiques sont à 56,5 % du PIB, en léger recul par rapport à 2016, mais cela reste au-dessus de l’objectif de 56,1 % que le gouvernement s’était lui-même fixé pour l’année 2017. Enfin la pression fiscale et les prélèvements obligatoires ont vu leur taux augmenter : de 44,4 % en 2016 à 45,4 % du PIB en 2017.