Contrairement à 2020, l’augmentation ne s’est pas faite sur le dos des contrats de professionnalisation, qui ont eux-mêmes progressé de « plus de 20 % » d’après la ministre du Travail. Mais il faut dire que les aides exceptionnelles (5 000 € pour un apprenti mineur, 8 000 € pour un majeur) ont été maintenues toute l’année.

Les formations suivies

Le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur se poursuit à fort rythme. Mais l’apprentissage aux niveaux 3 (CAP) et 4 (bac) a connu aussi une progression de 21 % (après +14 % en 2020) et, avec 260 000 contrats, représente autant de contrats que le total d’une des années 90 ou 2000.

Dans quelles entreprises ?

Sans changement, les petites et très petites entreprises représentent toujours une grosse majorité, les 2/3 des contrats signés.

Dans quels secteurs ?

Le secteur tertiaire domine très largement. C’est notamment le commerce qui remporte la palme avec 161 305 contrats, suivi de loin par le conseil et ingénierie (66 441 contrats), la banque-assurance-immobilier (48 552 contrats)…

L’apprentissage a progressé dans toutes les régions, métropole comme Outre-mer (sauf Mayotte). Ce qui est toujours positif est le bon taux d’insertion professionnelle des apprentis au bout de leur contrat : plus de 60 % sont en emploi dans les 6 mois et 69 % dans l’année qui suit leur fin d’études.

Sources

• Les chiffres de l’apprentissage en 2021 – Ministère du Travail :
  https://travail-emploi.gouv.fr/IMG/pdf/chiffres-apprentissage-2021.pdf

• L’emploi salarié des lycéens professionnels et des apprentis un an après leur sortie du système éducatif en 2020 – Dares Focus n° 12 – mars 2022 :
  https://dares.travail-emploi.gouv.fr/...sortiedusystèmeéducatifen2020.pdf