Parmi les mesures-phares proposées par l’auteure du rapport, Brigitte Grésy : la création d’un « congé d’accueil de l’enfant » de 8 semaines, à partager entre les deux parents. Soit un mois chacun. Ce dispositif remplacerait l’actuel congé paternité de 11 jours et viendrait compléter le congé maternité réduit à 12 semaines. Mais ce congé serait « non transférable » : si le père y renonce, la mère ne pourra l’assumer à sa place et ce mois sera perdu. Si le père prend intégralement son quota, la famille bénéficierait d’un bonus d’une semaine supplémentaire indemnisée à prendre avant le premier anniversaire de l’enfant.
Autre piste : raccourcir le complément de libre choix à un an au lieu de trois, en le rémunérant davantage et en isolant, au sein de cette période, deux mois non transmissibles pour l’autre parent ; mettre en place cette mesure de façon progressive
Le rapport propose enfin la création d’un « droit individuel à la parentalité ». Il s’agirait d’un congé de 3 mois pour s’occuper d’un adolescent ou d’un parent dépendant. Les propositions de Brigitte Grésy seraient neutres financièrement puisque le coût du « congé d’accueil de l’enfant » (250 millions d’euros) serait compensé par la réduction à un an du congé parental, même s’il est mieux rémunéré.