mercredi 25 octobre 2023
Le 18 septembre 2023 dans le cadre du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion (CNLE), la Première ministre a présenté son plan de lutte contre la pauvreté pour 2023-2027. Doté d’une augmentation de 50 %, soit 4 milliards supplémentaires par rapport au plan 2018, Il s’articule autour de 4 axes :
Axe 1 : Prévenir la pauvreté et lutter contre les inégalités dès l’enfance. Des actions dans la logique de la Garantie européenne pour l’enfance, pour amplifier la politique de prévention de la pauvreté en s’appuyant sur le service public de la petite enfance et en agissant aux âges clés pour prévenir les inégalités touchant les personnes précaires et modestes :
Axe 2 : Amplifier la politique d’accès à l’emploi pour tous. Favoriser l’insertion socio-professionnelle des publics, celle de la très grande précarité en lien avec France Travail et développer un choc d’offre pour lever les freins périphériques :
Axe 3 : Lutter contre la grande exclusion grâce aux droits. Compléter le chantier de la Solidarité à la source, en déployant massivement les démarches « d’aller vers » et les accueils sociaux pour lutter contre le non-recours, et « du logement d’abord » pour éviter les exclusions :
Axe 4 : Construire une transition écologique solidaire. Lutter contre les dépenses contraintes en matière de logement, de mobilité, d’eau et d’énergie en facilitant l’accès aux aides et permettre l’accès à une alimentation de qualité :
Les associations et certains syndicats ont reconnu l’utilité de ces « mesures qui vont dans le bon sens », mais elles les ont trouvées « largement insuffisantes ». Elles réclament :
Les syndicats dénoncent des mesures contradictoires avec les nouvelles mesures concernant le RSA (suspension des droits), le resserrement des mesures pour accéder au chômage, le développement des emplois de mauvaise qualité, peu rémunérés et la difficulté d’accès au logement.
Le taux de pauvreté ne baisse plus en France, (plus de 9 millions de personnes, soit 15 % de la population). La hausse des prix sur un an de l’énergie (+6,8 %), des produits alimentaires (+11,2 %), liée à une hausse tardive de l’augmentation des salaires engendrent une baisse de revenus, de plus en plus difficile pour les personnes ayant des revenus modestes, elles sont de plus en plus nombreuses à faire appel à l’aide alimentaire.
Référence