La première raison de cet écart se trouve dans les carrières incomplètes de nombreuses femmes : elles valident en moyenne 33,6 années de cotisation, majorations dues aux enfants comprises, contre 38,5 pour les hommes. Et les carrières des retraitées les plus âgées sont encore plus incomplètes (85 ans et plus : - 49 % / hommes) que celle des nouvelles retraitées (65-69 ans : - 36 %).
Il faut aussi penser au temps partiel, essentiellement féminin avec 30 % des femmes contre 7 % des hommes, qui s’est développé ces vingt dernières années et qui pénalise la retraite des femmes.
Enfin, les écarts de carrière et de salaires jouent aussi de façon importante.