Les sans-domicile en emploi ont des conditions d’hébergement plus stables que les autres. Cependant, ils occupent des emplois très précaires. 22 % n’ont pas de contrat de travail, 15 % sont intérimaires, stagiaires ou saisonniers. 2 sur 3 sont depuis moins d’un an chez le même employeur, 3 sur 5 gagnent moins de 900 €.
Ils sont peu qualifiés : 93 % sont employés ou ouvriers, contre une personne sur deux pour l’ensemble des actifs occupés en France.
Parmi les salariés, 8 % travaillent dans la fonction publique, 5 % pour un centre d’hébergement, 19 % pour une association.
Les femmes sans-domicile ont des emplois plus stables que les hommes : une sur deux est en CDI et 63 % d’entre-elles travaillent à temps partiel.